lundi 17 février 2014

LA VIE ET DEMIE DE SONY LABOU TANSI



Lycée ……………………..                                               Année scolaire 20…. /20…..
Cellule de ………………...
Exposé No………………...
Classe de …………………


LA VIE ET DEMIE DE SONY LABOU TANSI

Plan :

Biographie
Résumé de la vie et demie :
Rythme et style du récit :
Quelques clés de citation :

Conclusion

Les exposants :



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Sous la Direction de M………………………..



Biographie :

Sony Labou Tansi est né de père zaïrois (RDC) et d'une mère congolaise (RC). L'aîné de sept enfants, Marcel Sony apprend le français à l'école. À partir de 1971, il enseigne le français et l'anglais à Kindamba puis à Pointe-Noire.
À la publication de son premier roman, en France en 1979, il choisit pour pseudonyme Sony Labou Tansi, en hommage à Tchicaya U Tam'si. Satire féroce de la politique fondée sur la torture, le meurtre et le culte de la personnalité, dénonciation de la dictature, La Vie et demie se déroule dans un pays imaginaire, la Katamalanasie.
Dramaturge, fortement soutenu par le Festival des Francophonies en Limousin, ses pièces de théâtre furent jouées en France, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis. Il dirigea la troupe du Rocado Zulu Théâtre à Brazzaville. Il reçut le Prix Ibsen en 1988.
Il a toujours vécu au Congo-Brazzaville et s'est rapproché, à la fin de sa vie, du leader Bernard Kolélas. En 1992, il est élu député de Makélékélé, et il est radié de la fonction publique en 1994. Atteint du SIDA, il meurt à l'âge de 47 ans, deux semaines après son épouse Pierrette.
Depuis 2003, le Prix Sony Labou Tansi est décerné à des pièces de théâtre francophones. Plus de cinquante de ses manuscrits sont aujourd'hui déposés à la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges.

Il a écrit successivement :
  • La Vie et demie, Seuil, 1979.
  • L'État honteux, Seuil, 1981.
  • L'anté-peuple, Seuil, 1983. Grand Prix Littéraire de l'Afrique Noire.
  • Les Sept Solitudes de Lorsa Lopez, Seuil, 1985. Palme de la Francophonie.
  • Les Yeux du volcan, Seuil, 1988.
  • Le Coup de vieux, Présence Africaine, 1988.
  • Le Commencement des douleurs, Seuil, 1995.
  • L'Autre Monde', Revue noire, 1997.
Résumé de la vie et demie :

L'histoire de La vie et demie se situe quelque part sur le continent africain. On est en Katalamanasie, pays imaginaire d'Afrique ayant pour capitale Yourma. La vie et demie s'ouvre sur l'exécution barbare de Martial et s'enchaîne sur des meurtres sans fin. Martial résiste, mais de quelle façon ! Un couteau de cuisine, un revolver, deux chargeurs de pistolet mitrailleur, un sabre, divers poisons mêlés au champagne ne parviendront pas à en finir avec lui, car Martial ne veut pas mourir de cette mort.
Dès lors, son ombre restera, au-delà du corps et marquera les choses et les êtres de son empreinte indélébile. De génération en génération des « Guides providentiels », sa fille Chaïdana, poursuivra la lutte en se prostituant avec les dignitaires du régime, les tuant les uns après les autres. Elle tue successivement les ministres et les officiers du régime qu'il invitait dans sa chambre n° 38 de l'hôtel « La vie et demie ».
Le Guide providentiel a beau créer des expéditions chargées de mettre la main sur cette fille mettant à mort grâce à son sexe et au champagne. Chaïdana demeure insoupçonnée et insaisissable grâce à sa ruse de falsifier les pièces d'identité qu'elle porte sur elle. Avant de mourir, elle met au monde des triplets : deux garçons et une fille qui naissent de la « gifle intérieure » qu'elle reçut de son père Martial. La gifle intérieure est la façon dont Martial viole sa fille étant endormie. Les deux garçons moururent très tôt. Seule restait Chaïdana qui, grâce à sa beauté de fée, ne tarda pas à attirer les grands monarques de la Katalamanasie.
Son union avec Jean Oscar-Coeur-de père donna un fils du nom de Patatra. Chaïdana - aux - gros cheveux devenue ensuite Chaïdana - à - la grosse - viande fut chassée par son maître de Katalamanasie et se fixa au Darmellia, son pays d'origine. Patatra qui avait succédé à son père ayant comme nom de règne Jean-Coeur-de Pierre donnant naissance à une génération de deux milles Jean, trente d'entre eux rejoignirent leur grand-mère au Darmellia et s'y installèrent. Ils travaillèrent durement pour développer leur pays. Le Darmellia connut alors une prospérité dans plusieurs domaines. Les Katalamanasiens n'en furent pas contents, ce qui poussa d'ailleurs le guide qui régnait en ce moment là à déclarer la guerre au Darmellia en vue de l'annexer à la Katalamanasie s'appuyant sur ses troupes nombreuses et d'autres en provenance de la puissance étrangère qui fournissait les guides. La Katalamanasie n'essuya que des échecs retentissants sur tous les fronts. La ville de Yourma qui avait changé de nom et devenu Félix-ville fut incendiée par Jean Calcium. Les habitants, les animaux et les plantes furent carbonisés. La guerre devait se terminer par la destruction de la ville de Yourma et la chute totale de la dictature de la Katalamanasie.
La Vie et demie commence par la guerre et se clôt par la guerre, c'est-à-dire que l'histoire recommence à zéro.
Rythme et style du récit :

Quand l'histoire commence dans La Vie et demie, deux parcours narratifs se construisent à partir d'une même quête bien précisée à savoir le pouvoir politique, domine la vie politique et économique. Le premier parcours est celui de Ramoussa et son groupe, tandis que le second est celui de Marbiana ABENDOTI dit Martial, lui aussi avec son groupe.
Le parcours de Ramoussa, sans être trop large, est suivi dès l'abord par Ramousa lui-même qui est le guide providentiel, puis par ses successeurs au trône ayant un même objet comme nous l'avons montré, c'est-à-dire conquérir la vie politique et économique de la République fictive de la Katalamanasie. Dans cette entreprise, Ramoussa et ses successeurs sont soutenus par la puissance étrangère qui vient souvent pour régler les conflits entre les prétendants au trône présidentiel en Katalamanasie.
Pour se maintenir au pouvoir, Ramoussa et son groupe usent de la dictature et de la violence pour freiner quiconque tenterait d'entrer dans son circuit. C'est pour cette raison d'ailleurs que le roman s'ouvre sur un meurtre ignoble c'est-à-dire l'exécution barbare de Martial et s'enchaîne sur d'autres meurtres sans fin :
« Voici, l'homme, dit le lieutenant [...] le guide providentiel lui ordonna d'attendre un instant [...] s'approchant des neuf loques humaines que le lieutenant avait poussées devant lui en criant son amer « voici l'homme », le Guide Providentiel eut un sourire très simple avant de venir enfoncer le couteau de table qui lui servait à déchirer un gros morceau de la viande vendu aux quatre saisons [...] Le Guide Providentiel enfonça le couteau de table dans l'un puis dans l'autre œil, il en sortit une gelée noirâtre, qui coula sur les joues et dont les deux larmes se rejoignirent dans la plaie de la gorge. La loque-père continuait à respirer comme un homme qui vient de finir l'acte [...] Le Guide providentiel fit chercher son propre PM où pendait un petit paquet fleuri de peau de tigre et de trois plumes de colibri. Il planta le canon de l'armée au milieu de front de la logue-père [...] Il tira un chargeur. Il tira un deuxième chargeur à l'endroit exact où il devinait le cœur de la loque-père » (V.D. : 11-14).
A côté de ce parcours dictatorial de Ramoussa et son groupe se greffe un autre qui complète, mais différent du premier. Il s'agit, en fait, de celui d'un groupe de personnages représenté par MARBIANA ABENDOTI dit Martial. Ce groupe de Martial, comme nous l'observons dans La Vie et demie, veut opposer une justice sociale à la dictature du Guide. Dans cette entreprise, il s'appuie sur la volonté du peuple. Ce dernier se mobilise pour soutenir Martial afin d'assiéger le pouvoir politique des guides.
Tout au début, Martial réagit contre le pouvoir établi en Katalamanasie. Il est déclaré ennemi national par Obramousando Mbi. Ce guide se réserve le droit de le tuer comme il le fait toujours, mais Martial refuse de mourir, car il continue à exister après sa mort physique. Il revient souvent pour déranger le guide et lui rappeler que le peuple est assez rassasié de son pouvoir oppressif.
Par la suite, Martial sera aidé dans son projet par sa fille Chaïdana qui va se prostituer afin de pouvoir trouver l'occasion d'empoisonner les hauts dirigeants de la Katalamanasie et les éliminer tous. Quand celle-ci est tuée, elle se transforma en une femme rebelle « Chaïdana-aux-gros-cheveux. Celle-ci se transforme à son tour en une petite tigresse qui se dit petite fille de Chaïdana la première. Et plus tard, le combat va se poursuivre et il sera repris par les groupes de Jean de la Série C.
Ce combat de Martial qui continue sans relâche même après sa mort, n'est pas un fait de hasard, mais une action symbolique et significative pour les pays où règne la dictature, car Martial selon Josias SEMUJANGA :
« En refusant de mourir par le couteau ou par l'une des armes à feu que lui présente le guide providentiel [...] symbolise la Rébellion à laquelle aucune dictature ne peut venir à bout, car toute la descendance de Martial continuera à lutter contre la dictature, de Chaïdana (sa fille) à Chaïdana aux-gros-cheveux (sa petite fille) jusqu'aux Trente Jean de la série C (ses arrière-petits-fils) ».
Il est bien clair que ce parcours narratif de Martial s'inscrit dans le cadre d'établir une équité entre le peuple comme nous le remarquons toujours avec SEMUJANGA qui affirme que :
« Derrière le programme narratif de Martial se lit en filigrane l'idéologie marxiste d'une société sans classe. Martial et plus tard sa fille Chaïdana luttent pour leur survie pour assurer le respect de la vie du peuple et pour faire face à la bestialité causée par le pouvoir coercitif du Guide providentiel ».
Ainsi, retenons pour clore ce point que nous remarquons deux parcours narratif dans La Vie et demie, qui se complètent et ont une même quête à savoir le pouvoir politique ; ces deux parcours sont suivis de différents personnages dans le même récit. Nous comptons alors éclaircir et compléter cette démonstration par une autre étude des personnages qui va permettre de mieux saisir la portée du récit au niveau de l'histoire narrée. Les personnages régissent l'univers de l'action dans la mesure où ils créent et conduisent l'histoire du récit jusqu'au dénouement.

Quelques clés de citation :
« La Vie et demie, ça s'appelle écrire par étourderie. Oui. Moi qui vous parle de l'absurdité de l'absurde, moi qui inaugure l'absurdité du désespoir, … à une époque où l’homme est plus que jamais résolu à tuer la vie, comment voulez-vous que je parle sinon en chair-mots–de-passe ? … Et à l’intention des amateurs de la couleur locale qui m’accuseraient d’être cruellement tropical et d’ajouter de l’eau au moulin déjà inondé des racistes, je tiens à préciser que La Vie et demie fait ces taches que la vie seulement fait…».
-Dès lors, l’horreur triomphe. La violence morale et physique éclate dans des combats sans merci effectués par des personnages brutaux. Les assassinats sont ordinaires. Jean-Coeur-de-Pierre est tué par son fils Jean-Sans-Coeur qui sera lui-même empoisonné. Mallot-l’Enfant-du-Tigre se suicide parce que le peuple l’appelle le Tigre-au-Chocolat. Les actes criminels sont gratuits. Le Guide pique de sa fourchette le corps de Tchitchialia, son docteur. Il ne reste plus qu’à tomber dans l’anthropophagie, ce qui arrive à Chaïdana obligée par le Guide de manger la chair de son père. La mort frappe aussi bien les êtres ordinaires que les grands personnages. La description du cimetière des Maudits donne une image hallucinante du néant auquel sont réduits les humains :
« On voyait des têtes sans yeux, des mains sans chair ni peau qui continuaient à saisir l’air, des jambes qui ne marchaient plus. Les grillons étaient nombreux, les rats aussi, qui creusaient parfois leurs trous dans le cadavre. Le soleil incendiait les sables huileux - ça puait, ça puait -, une herbe rare jaunissait par endroits, mettant ses racines dans la boue des morts. Mais la terre était plutôt chauve, triste, amère, affligée ».

Conclusion :
Au terme de ce travail qui avait pour but d'étudier le politique et l'écriture à travers La Vie et demie de Sony Labou Tansi, il importe de revenir sur certains points de l'analyse.
Tout au long de l'étude, il ressort que la dimension politique de cette œuvre est extrêmement importante. Le terme « politique » a été abordé dans le sens de la façon et des mécanismes mis en œuvre pour gérer un Etat ainsi que des réactions du peuple vis-à-vis du pouvoir qui est exercé. De ce fait, l'imaginaire que nous avons dans La Vie et demie est tout imprégné de politique. Le récit se déroule dans la république imaginaire de la Katalamanasie et le régime politique exercé par les différents guides est loin de satisfaire les attentes du peuple ; mais au contraire le peuple est déçu. La dictature et les maux qui en découlent comme la violence et beaucoup d'autres, sont à la base de tout le malheur du peuple qui attendait une vie meilleure.
Tout au début du roman, le guide providentiel, dictateur, tue son adversaire Martial, son opposant politique ; peu après, il rencontre une très belle fille Chaïdana, la fille de Martial, et tombe amoureux d'elle. A chaque fois qu'il veut approcher la jeune fille, l'image de l'homme qu'il a fait tuer s'interpose entre lui et elle. Ceci est une simple imagination mais renvoyant à la réalité
Un peu après l'exécution de Martial, la violence et le meurtre s'étendent dans toute la république katalamanasienne, l'allégorie des pays africains comme il a été maintes fois démontré.
Aussi faut-il dire à la fin de ce travail que le politique dans La Vie et demie réside dans le parti pris de l'auteur. A travers cette œuvre, Sony Labou Tansi adopte une attitude révolutionnaire vis-à-vis des nouvelles autorités de l'Afrique d'après les indépendances. Il prend le parti des opprimés et dénonce les maux dont ils sont victimes. Dans cette œuvre, il honore ses engagements et intentions qu'il a mises en évidence dans un entretien avec Bernard MAGNIER : « Mon métier, c'est celui d'homme. Ma fonction celle de révolté. Mon intention serait de prouver à tous les hommes à quel point ils sont semblables. Je suis révolté contre la bêtise, le mimétisme et l'arrogance »




Les Facteurs de production 2

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LES FACTEURS DE PRODUCTION

Plan :

Introduction
I-Les ressources naturelles
II-Le capital
III-Le travail
1. L’évolution des emplois/secteurs :
a. Le secteur primaire :
b. Le secteur secondaire :
c. Le secteur tertiaire :
d. Conséquences
Conclusion

Les exposants :



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Sous la Direction de M………………………..



Introduction

D’un point de vue économique, les facteurs de production sont les moyens mis en œuvre par une organisation (entreprise, administration…) pour produire et commercialiser sur le marché des biens et des services. Ils ont pour objectif la satisfaction des besoins de l’homme.

I- Les ressources naturelles

C'est un avantage essentiel pour un pays d'être bien doté en ressource naturelle pour son développement économique. Ainsi, des pays tel que les Etats Unis, les pays d'Europe ont construit leur développement économique sur l'extraction et la transformation des matières premières.
A l'inverse, des pays moins riches en ressources ont beaucoup plus de mal à se développer. Ainsi, plus un pays est bien doté en ressource naturelle, plus son commerce extérieur pourra en profiter.
Par exemple, les USA et la France sont parmi les très gros exportateurs de céréales.
C'est vrai aussi pour les ressources de sous-sol (pétrole). Ceci dit, d'autres pays ont peu de ressources naturelles et se sont très vite développé (Japon, Asie du Sud Est = NPI) alors que d'autres ont beaucoup de ressources naturelles (Afrique) mais n'ont pas pour autant atteint un niveau économique important. Cela signifie donc que d'autres facteurs, notamment historique jouent également un rôle majeur dans le développement économique.

II- Le capital

Acceptation usuel : capital fixe - capital circulant.
Il s'agit de capital matériel uniquement. Mais quand celui ci a une forme stable, c'est le capital fixe (camion) et circulant c'est quand la forme va vite se transformer (un tollé, une vis) Il y a aussi le capital financier.
Maintenant, lorsque l'INSEE parle de capital, c'est l'investissement matériel appellé FBCF (Formation Brut de Capital Fixe)

Définition: C'est la valeur des biens durables acquis par les unités résidentes pour être utilisées pendant au moins un an dans le processus de production.
Elle est dite "brute" parce qu’elle comprend l'investissement de remplacement (amortissement) et l'investissement net(FNCF).
Dans la réalité, ces 3 investissements sont mêlés. Entre le besoin d'investir et sa réalisation intervienne un certains nombres de facteurs:
·         La capacité financière de l'entreprise
Plus l'autofinancement est important, plus le désir d'investir a des chances de se réaliser.
·         Le coût du financement
Si l'entreprise ne peut entièrement s'autofinancer. Si le taux d'intérêt des capitaux empruntés est supérieur au profit attendu de l'investissement, il n'y a pas de profitabilité et donc l'investissement ne se fera pas.
·         L'évolution anticipée de la demande
Si les industriels n'imaginent pas que la hausse de la demande va être durable, ils n'investiront pas. Il faut donc faire des anticipations.
·         La rapidité du développement technologique
·         La capacité en profitant d'un nouvel investissement de faire des prix de vente acceptables par le public. (prix d'acceptabilité)
Historiquement, et particulièrement si on compare au début de de la RI, le problème du financement des investissements est devenu de plus en plus un verrou à l'entrée sur le marché des concurrents potentiels dans tous les secteurs à immobilisation lourde de capital, provoquant ainsi la concentration des entreprises.
Aujourd'hui, se développent des investissements d'un nouveau type appelé immatériel, qui ne sont pas comptabilisés dans la FBCF mais qui pourtant ont comme caractéristique d'être investis dans l'entreprise sur une longue période pour améliorer son efficacité comme le sont les investissements immatériels. Plusieurs catégories se dégagent :
·         Investissement destiné à mettre en œuvre de progrès qu'on appelle aussi dépense de R/D. (Mise en place de labo de recherche, matériel, équipement de chercheurs de haut niveau, acquisition de brevet...)
·         La formation (LT). C'est devenu essentiel pour les entreprises pour s'adapter aux nouvelles technologies.
·         Investissements commerciaux : étude de marché, la publicité
·         Les logiciels
Ces quatre types d'investissements immatériels ont augmenté beaucoup plus rapidement durant ces 20 dernières années que les investissements matériels. Cette réalité traduit le fait que dans l'environnement économique actuel, il ne suffit pas pour être compétitif d'avoir de bonnes machines permettant une productivité élevée. Il faut également inventer les produits adaptés, avoir un personnel performant, et savoir vendre son produit ou son service qui même s'il n'est pas exceptionnel ne sera pas vendu si l'information commerciale n'est pas suffisante d'où l'importance des investissements commerciaux.

III- Le travail

Population active : Elle comprend les personnes qui déclarent exercer ou chercher à exercer une activité professionnelle rémunérée. (Population active occupée et inoccupée (les chômeurs)).
Sont exclus les étudiants, les retraités, les personnes retirées des affaires, les ménagères ou les ménagers quand elles ne contribuent pas à l'exercice d'une profession d'un membre de leur famille.
Cette population active ne mesure pas tout le travail réalisé dans la société. Cela mesure que ce qui est rémunéré. (Le travail ménager n'est pas rémunéré, ni les bénévoles)
Plus les catégories de travailleurs non rémunérés sont nombreuses dans l'économie, moins le comptage de la population active est révélateur de la réalité. Le comptage de la population active n'intègre que la population déclarée.
Le problème du travail totalement au noir se pose surtout dans les pays qui n'ont ni la volonté politique, ni les moyens administratifs de contrôler le travail ce qui concerne beaucoup plus les pays du 1/3 Monde, les moins développés qu’es les pays industrialisés (PI). Cela ne signifie pas pour autant que tout le travail rémunéré est déclaré dans les PDEM. Ce travail au noir dans les PD est concentré dans quelques secteurs d'activité et concerne généralement des emplois de faible qualification. (Le BTP, hôtellerie, restauration, agriculture, tourisme...).

1. L’évolution des emplois/secteurs :

a. Le secteur primaire :

Baisse ininterrompue du secteur primaire.

Attention : Quand on constate une baisse ou une hausse en %, cela ne veut pas dire que les effectifs concernés ont baissé ou augmenté.
Le développement de la modernisation et de la mécanisation diminue pour une même production, le besoin d'hommes. C'est la productivité qui augmente... donc moins de salariés agricoles.
Les agriculteurs exploitant n'ont pas tous les mêmes moyens financiers de s'équiper en matériels. De plus, la rentabilisation de ce matériel suppose des superficies relativement importantes. Ces deux facteurs expliquent que les petits exploitants non équipés comme les grosses exploitations vont produire avec un coût de production unitaire nettement plus élevé que celui des grosses exploitations dans le même domaine. La concurrence par les prix entre petites et grosses exploitations va donc sacrifier les petits agriculteurs.
Crise du modèle socioculturel rurale. Au cours du XXème siècle un modèle urbain se développe où la ville est parée de nombreuses vertus

1. Du travail
2. Variété d'emploi
3. Lieu de la consommation et des loisirs
4. Lieu des administrations et services dont on aura de plus en plus besoin.
Le modèle rural (transmission de père en fils, relativement faible consommation, ouverture limité sur l'extérieur) va donc être largement contesté par les nouvelles générations qui vont venir nombreuses en ville pour connaître une nouvelle vie.

b.Le secteur secondaire :
Jusqu'au début des années 70, la révolution industrielle du 19eme a multiplié les secteurs d'activités industriels (textiles, métallurgie, sidérurgie, verre, caoutchouc, plastique...). Le développement a partir de l'entre deux guerres accélère dans l'après 2nde guerre mondiale, de nouvelle technologie de production (taylorisme et fordisme) qui vont permettre des prix de vente des produits ouvrants, ainsi la période de la consommation de masse où les classes populaires vont rejoindre la bourgeoisie dans la consommation de biens de consommation durable (voiture, électroménager...)
A partir du début des années 70, baisse relative et absolue des effectifs du secondaire du
1.à la relative saturation de la consommation des ménagers.
2. au développement de la concurrence mondiale, progrès très important en productivité (robotisation et informatisation...), mouvement de délocalisation vers les pays à bas coût de m.o (main d'œuvre).

c.Le secteur tertiaire :
Développement d'activité qui ont accompagné le développement du secondaire (banque, assurance, transports, structure de distribution, formation, ...)
Développement de l'intervention de l'Etat, mise en place progressive de l'Etat providence.
Amélioration du niveau de vie qui a permis après satisfaction des besoins primaires de se diriger vers une consommation importante de loisirs ou encore de petits services destinés à s'épargner les tâches désagréables du quotidien (livraison...)

d.conséquences
Société de plus en plus urbaine entraînant une concentration géographique très importante de la population dans les villes d'où une crise du logement, pollution...
Circulation accélérée de l'information au plan national et mondial réduisant largement la force des cultures locales, homogénéisant de plus en plus le mode de vie, au moins dans les pays développés.
Le passage d’un secteur dominant à d'autres a entrainé des transferts massifs de population active d'un secteur à un autre. (Déversement) entraînant par la une augmentation du niveau moyen de qualification et d'études faisant passer le pays d'une population active plutôt manuelle à intellectuelle.

Conclusion :